EXEMPLE A SUIVRE

Politique Affaire Cahuzac : dégoûté un élu PS de Perpignan démissionne

Le 05 avril à 15h53 par Frédérique Michalak  |  Mis à jour le 05 avril

LE DESORMAIS EX-PS FREDERIC GONANO QUI VIENT DE RENDRE SA CARTE. PHOTO/MICHEL CLEMENTZ

Le mensonge de trop. Pour le jeune conseiller municipal PS de Perpignan, l’affaire Cahuzac a fait déborder le vase. Frédéric Gonano, élu en 2009 sur la liste “Nouvelle union avec la gauche” de Jacqueline Amiel-Donat, a rendu jeudi sa carte du PS.

Dans une lettre au Premier secrétaire du Parti Socialiste Harlem Désir, il évoque "les mensonges proférés (par Jérôme Cahuzac) devant la représentation nationale et devant les Français".

Pour mieux souligner: "C’est oublier que nombre de députés socialistes élus en juin 2012 ont également usé du mensonge devant les Français. Ils s’étaient engagés s’ils étaient élus à démissionner de leurs éventuels mandats exécutifs locaux. Nous savons ce qu'il advint de cet engagement... Comment ne pas y voir un parallèle détestable et ravageur?"

Frédéric Gonano n’a pas digéré la décision du conseil des ministres de mercredi repoussant à 2017 l’application de la loi sur le non cumul des mandats: "Je suis entré au PS avec l’idée de faire de la politique autrement. Là, on n’est pas du tout là-dedans". Et l’élu de lâcher: "Combien de militants sont aujourd’hui en train de vomir devant tout ça? Je pense qu'ils sont nombreux écœurés, désemparés".

Frédéric Gonano ignorait si son geste était isolé mais confiait: "Si d’autres pouvaient le faire, ça pourrait faire réfléchir le gouvernement".

Il serait utile pour LA FRANCE que tous les élus socialistes de notre région fassent de même et créent un nouveau parti politique:LES SOCIALISTES qui respecteraient leur paroles et qui auraient un cahier judiciaire vierge et éviter que: