QUID DU LANGUEDOC-ROUSSILLON ?

François Hollande, mardi, a ouvert la boîte de Pandore en se déclarant, pour la première fois, prêt à "faire évoluer le nombre de régions", le Languedoc-Roussillon pourrait-il être concerné ? (ARCHIVE - PIEYRE MICHEL)

François Hollande a-t-il scellé, mardi, le sort du Languedoc-Roussillon ?
 

La scène se passe à l’heure du déjeuner, la semaine dernière, dans un salon de Matignon. Interrogé par un journaliste sur l’avenir économique du Languedoc-Roussillon, le Premier ministre répond : "Le problème c’est que cette région n’a pas d’industrie. En Bretagne ou en Lorraine, je peux m’appuyer sur un tissu industriel pour faire des mutations. Mais dans le sud, il n’y a rien..."

Valeur du Languedoc-Roussillon ?

Un ventre mou, voilà donc comment apparaît la région aux yeux de Jean-Marc Ayrault. Or, tout comme la nature a horreur du vide, l’organisation rationnelle du territoire ne peut se satisfaire de ventres mous. Pour exister dans une économie mondialisée, il faut peser et le Languedoc-Roussillon pèserait donc si peu...

Le Languedoc-Roussillon pourrait être éclaté en trois : Hérault et Gard en Provence, Lozère en Auvergne, Aude et Pyrénées-Orientales en Midi-Pyrénées.

    Qui héritera des dettes?

L'union des droites est une réponse.