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26 septembre 2010

L'EURO?

samedi 25 septembre 2010 à 12h52

L’euro entraîne l’Irlande vers le fond

Ireland_votes_no_to_Lisbon_treaty_2Sortir de l’euro peut sembler risqué pour beaucoup. Pourtant, tous les jours, les exemples de la Grèce et de l’Irlande montrent jusqu’à l’absurde à quel point c’est le désir de rester au sein de la monnaie unique qui est une calamité pour leurs économies.

Les chiffres parlent d’eux mêmes. Le PIB de l’Irlande a commencé à baisser dès 2008, il s’est effondré de 7.5% en 2009 et nous venons d’apprendre qu’il a reculé de 1.2% au second trimestre (près de 5% en rythme annuel). Les mesures d’austérité sans précédent décidées par le gouvernement (une baisse du salaire des fonctionnaires de 5 à 8%) entretiennent la récession et pousse le pays dans une dépression économique similaire à celle des Etats-Unis des années 30. Et le taux de chômage a triplé !

Pire, la crise complique les efforts de réduction des déficits puisque la baisse de la richesse nationale augmente proportionnellement le poids de la dette… Si la Grèce avait truqué ses comptes, le cas irlandais est différent. Son budget était en excédent et sa dette une des plus faibles d’Europe. Mais la crise nous montre que la croissance irlandaise était en partie la conséquence de taux d’intérêt trop faibles pour l’économie irlandaise, qui ont entrainé une énorme bulle immobilière et financière.

Non seulement l’euro a une part de responsabilité dans la crise de ces pays, mais il les empêche aussi d’en sortir. Aucun pays qui a traversé une telle crise économique n’a pu s’en sortir sans dévaluer sa monnaie ou la laisser se déprécier pour relancer sa croissance par le commerce extérieur. C’est la voie qu’ont suivi les Etats-Unis, la Grande-BretagneGrande-Bretagne ou la Suède. Mais elle est rendue impossible pour les pays faisant partie de la monnaie unique, les conduisant à une forme de suicide économique.

Sortir de l’euro pour l’Irlande ou la Grèce, ce n’est pas prendre un risque, c’est le seul moyen de relancer leur économie aujourd’hui. Et ce sera probablement le cas pour l’Espagne, le Portugal ou l’Italie demain, et la France après-demain.Notreaprès-demain.Notre pays court un grave danger. Le rôle des politiques n'est-il pas de prévenir?

Source:debout LA FRANCE



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