EFFICACITE DE LA RELANCE

C’est officiel : le plan de « relance » a été contre-productif !

Publié par Roman Bernard A la une, Actualités sept 15, 2010 dans le cri du contribuable

« Le coût du plan de relance sur les finances publiques est estimé par la Cour des comptes, pour 2009 et 2010, à 1,4% du produit intérieur brut (PIB). En comparaison, son impact sur la croissance est évalué à environ 0,5% en 2009. »

(Source)

Tout cela est logique : les capitaux nécessaires à la relance, qui ont été obtenus par l’emprunt de l’État, ont fait défaut aux entreprises auxquels ils auraient pu être prêtés. En physique, rien ne se perd, rien ne se crée. En économie, il y a ce qu’on voit, et ce qu’on ne voit pas. Ce qu’on voit, c’est l’effet de la « relance ». Ce qu’on ne voit pas, c’est ce qui aurait pu être fait à la place.

Ainsi, le plan de relance a consisté à endetter l’État pour des projets dont la rentabilité n’était pas validée par le marché, alors que les capitaux empruntés auraient pu servir aux entreprises à investir dans des domaines où la sanction du marché aurait été positive. Le plan de relance n’est donc pas seulement néfaste pour les finances publiques, il l’est aussi pour l’économie française.

À lire aussi, sur le même sujet, le dernier article de l’Insolent : Nouveaux trucages des guignols fiscalistes.

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Comments

[Bernard ALGHISI]

Il ne fallait pas être grand économiste pour prévoir que relancer par l'emprunt une économie sur des projets souvent inutiles, juste pour faire de l'esbroufe, cela aurait un effet contre-productif...!
Nous avons un exemple édifiant de ce mode de calcul électoral au CONSEIL GENERAL DES HAUTES ALPES. Voir notre commentaire sur le Cri :
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