AGIR POUR LA FRANCE SUITE

EDITO: Alain SANDLER - Président du Cercle des Citoyens Français

Seul le référendum permettra au peuple de retrouver sa souveraineté et d’imposer les réformes indispensables pour sortir la France d’une République devenue bananière.

Le général de Gaulle entre 1958 et 1969 avait mis en œuvre une politique de redressement national.

Il avait instauré un régime présidentiel afin de s’extirper des combines partisanes. Il avait rendu la parole au peuple en recourant au référendum et à l’élection présidentielle au suffrage universel direct. Il avait restauré l’autorité de l’État en donnant l’exemple d’un honnête homme dévoué au bien commun avec une éthique irréprochable

Il avait donné l’indépendance à l’Algérie, décision contestée mais la décolonisation était en marche. Il avait doté la France de l’arme atomique pour ne pas dépendre du bouclier américain. Il avait pratiqué une politique indépendante par rapport aux deux superpuissances de l’époque. Il avait proposé de grands desseins aux Français et il avait défendu les intérêts de la France à l’étranger. Il avait ainsi contribué à accroître le prestige international de la France et à lui redonner son dynamisme et sa confiance en elle.

La comparaison avec la situation actuelle ne tourne pas à l’avantage du pouvoir en place, ni de ses prédécesseurs. On est passé de la magnificence à la déliquescence. La France est livrée aux « politicards » et au pire régime qui soit, celui des partis.

Des clans s’affrontent en recourant à des divulgations d’écoutes téléphoniques et à des procédures judiciaires à répétition. Aux aboiements des uns répondent les rugissements des autres. Des combats pour devenir le mâle dominant se déroulent à l’intérieur de chaque meute.

Les Français subissent ce spectacle consternant, affligeant : C’est la chienlit !

Le mauvais exemple vient d’en haut. Les errements et les atermoiements semblent être la règle de conduite. Le manque de courage politique est évident.

Les enseignements du général de Gaulle sont oubliés. L’indépendance nationale est remise en cause par des transferts de souveraineté au profit d’une institution supranationale. L’alignement sur les positions américaines ne permet plus à la France d’avoir une politique étrangère indépendante. Les intérêts de la France ne sont pas défendus par le clan au pouvoir car il applique une politique internationaliste et cosmopolite : les nations doivent fusionner et les peuples se métisser. Pour favoriser le multiculturalisme, le renoncement à ses racines et à ses traditions est souhaité par les meutes indécises.

Le dérapage a commencé lors de la présidence giscardienne. A cette époque les premières réformes sociétales ont été initiées ; la décision de recourir au déficit budgétaire a été prise et le regroupement familial a été institué. Cette politique s’est poursuivie durant 4 décennies. Aujourd’hui, la France est abandonnée et rabaissée. Le culte des minorités a remplacé la raison d’État et la défense de la patrie.

L’organisation et le financement des partis politiques font de notre pays une République bananière.

Il serait grand temps que le peuple se réveille et impose de reprendre sa souveraineté. Seul le référendum d’initiative citoyenne pourra permettre de passer au-dessus des clans partisans et syndicaux pour réformer ce qui doit absolument l’être.

C’est le combat du Cercle des Citoyens Français.

Se cramponner à l’Elysée, comme le Président l’a déclaré, est une posture très dangereuse par les temps qui courent. Mais ce n’est pas du courage c’est de l’inconscience. « Je ne suis pas masochiste » nous a-t-il déclaré. Si tel est le cas, pourquoi s’incruste-t-il, pourquoi n’écoute-t-il pas les Français ? En effet il accepte les critiques mais il n’en tient aucun compte… Si ce n’est pas de la surdité et de l’inconscience, c’est quoi ?